J'ai beaucoup de mal avec ces souvenirs d'enfance de Philippe le Guillou. Voila quelqu'un dont les grand-parents étaient tous bretonnants, et qui n'a rien retenu d'autres de cette culture que les clichés qu'on lui a inculqué à l'école (et qu'il revendique).

son enfance solitaire lui a visiblement causé tant de souffrance qu'il n'a rien retenu par lui même de cette culture paysanne pourtant si riche lorsqu'elle est décrite par Per-Jakez Helias. Non, ici ne restent que des émotions romantiques créées par la contemplation d'une société traditionnelle en train de disparaitre. costumes, rites religieux et mythes n'y sont abordé que sur le mode folklorique.

On y voit des bretons "simples et naïfs", "courageux mais crédules", attachés à la forme plutôt qu'au fond., sauvés de l'obscurantisme et de la superstition par les hussards noirs de la république.

Philippe le Guillou n'est en fait que le frère de Bécassine à qui l'on aura épargné l'exil et la domesticité parisienne. ( )