HomeGroupsTalkMoreZeitgeist
Search Site
This site uses cookies to deliver our services, improve performance, for analytics, and (if not signed in) for advertising. By using LibraryThing you acknowledge that you have read and understand our Terms of Service and Privacy Policy. Your use of the site and services is subject to these policies and terms.

Results from Google Books

Click on a thumbnail to go to Google Books.

Loading...

Malher, chronique d'une vie, tome 1, 1860-1900. Vers la gloire

by Henry-Louis de La Grange

MembersReviewsPopularityAverage ratingConversations
1011,843,871 (5)None
None
Loading...

Sign up for LibraryThing to find out whether you'll like this book.

No current Talk conversations about this book.

Le rôle charnière de Mahler entre la période romantique et la période moderne n’est pas sans rappeler le rôle qu’avait joué Haydn pour la musique romantique. Ses compositions eurent une influence décisive sur les compositeurs Alexander von Zemlinsky, Richard Strauss, Arnold Schönberg, Alban Berg et Anton Webern, ainsi que sur les chefs d’orchestre Bruno Walter et Otto Klemperer, qu’il a tous les deux aidés dans leur carrière. Ses mélodies, parfois à la limite de la rupture, son goût des grands intervalles expressifs, ses modulations abruptes, l’utilisation d’accords dissonants sur des points clefs quand le programme le requiert, quitte à violer quelque peu la conduite des voix du contrepoint classique, ont rendu possible le grand saut vers l’atonalité. Parmi ses autres innovations, on trouve l’introduction d’autres instruments dans l’orchestre (guitare, mandoline, glockenspiel), l’extension de la section des percussions, l’usage de chœurs et de solistes vocaux dans la musique symphonique. En tant que chef d’orchestre, sa technique et ses méthodes ont survécu jusqu’à notre époque. Célèbre pour avoir dit que « la tradition, c’[est] la paresse (ou de la négligence) », il exigeait un intense travail de répétitions avant un concert, ce qui conduisait à des tensions avec les orchestres qu’il dirigeait, quelle que pût être par ailleurs l’amélioration du résultat final. « Mon temps viendra » disait Mahler face aux difficultés qu’il rencontrait pour faire accepter ses œuvres et c’est en effet ce qui se produisit vers les années 1960, notamment grâce à Leonard Bernstein, puis, plus tard, en 1971, grâce à l’illustration musicale du film chef-d’œuvre de Luchino Visconti, tiré d’une nouvelle de Thomas Mann, Mort à Venise par l'utilisation de l’Adagietto de la 5e symphonie, ce qui va engendrer un véritable engouement pour sa musique et sortir définitivement son œuvre tout entière du purgatoire relatif dans lequel elle était confinée depuis sa mort. ( )
  vdb | Aug 13, 2010 |
no reviews | add a review
You must log in to edit Common Knowledge data.
For more help see the Common Knowledge help page.
Canonical title
Original title
Alternative titles
Original publication date
People/Characters
Important places
Important events
Related movies
Epigraph
Dedication
First words
Quotations
Last words
Disambiguation notice
Publisher's editors
Blurbers
Original language
Canonical DDC/MDS
Canonical LCC

References to this work on external resources.

Wikipedia in English (1)

No library descriptions found.

Book description
Haiku summary

Current Discussions

None

Popular covers

Quick Links

Rating

Average: (5)
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
5 2

Is this you?

Become a LibraryThing Author.

 

About | Contact | Privacy/Terms | Help/FAQs | Blog | Store | APIs | TinyCat | Legacy Libraries | Early Reviewers | Common Knowledge | 204,715,439 books! | Top bar: Always visible