“The New Girlfriend,” a wry film,accomplishes a delicate thing: It makes fun of its characters while eliciting deep sympathy for them. Ozon is no stranger to psychological drama. Here, he raises the stakes with a premise that, in lesser hands, could have veered into unintentional parody. A shrewd prologue defines Claire (Anaïs Demoustier) and Laura (Isild Le Besco) as lifelong best friends. But Laura dies shortly after childbirth, leaving Claire and Laura’s husband David (Romain Duris) reeling from the loss. When Claire visits David’s lush home one afternoon, she discovers something startling: He is dressed as a woman. Claire is at first apologetic, then judgmental-- only to discover that she enjoys knowing David’s secret. The unlikely pair develop a clandestine relationship — one that gets more delicious and dangerous as David transforms into Virginia, a name Claire gives for her new friend. While the movie is not crime fiction, it features the penetrating insight that helps define the genre. Claire finds pleasure with a facsimile of Laura, while David/Virginia conflates fashion with identity. Ozon’s point is simple: How friendship makes us feel is sometimes more important than the friendship itself. Yet he explores it with characters who are nuanced, intelligent and curious. The two lead performances are perfectly calibrated for the material. Demoustier’s character is not a prude, but a conservative woman who nonetheless trusts her feelings. Duris accomplishes something trickier with his dual identities: Virginia moves with a genuine feminine grace, containing grief alongside the thrill of discovery. In Ozon’s confident hands, “The New Girlfriend” has moments that juxtapose gentle humor and surprising depth of feeling. His ending feels inevitable, if a little cynical. Happiness, in this world, comes at the expense of others.
In French with subtitles. 108 minutes.

Es la historia de dos mujeres, amigas de la infancia. Las dos se casan y una tiene un bebé. Al poco tiempo, la madre enferma gravemente y le hace prometer a su amiga que cuidará del bebé y a su marido. Después de su muerte, la amiga decide ir a visitar al padre y al bebé, pero le espera una tremenda sorpresa.

On connaît le goût du réalisateur François Ozon pour l'ambiguïté, les atmosphères assez dérangeantes et une forme de voyeurisme. C'était particulièrement bien traité dans son film précédent Dans la maison.
Son dernier film Une nouvelle amie met en scène la relation complexe qui se noue après le décès d'une jeune femme qui fut l'épouse de l'un et la meilleure amie de l'autre.
Le film ouvre sur la cérémonie d'enterrement de la défunte Laura (suivi d'une dizaine de minutes plutôt ennuyeuses de flashbacks sur la relation d'amitié scellée pendant l'enfance avec Claire) pendant laquelle Claire rend hommage à Laura en rappelant la promesse qu'elle lui a faite de veiller sur son bébé et son mari jusqu'à la fin de ses jours.
Le film commence réellement quand Claire découvre le mari endeuillé habillé en femme. Passé le choc et la stupéfaction, une relation très ambigüe se développe entre eux.
Film intéressant sur le genre, l'identité et le fantasme, très bien interprété, il peine malgré tout à trouver son ton et sa couleur, en louvoyant entre tragédie et comédie, entre grotesque et raffinement. L'image caricaturale du travestissement qui recourt à de trop nombreux clichés nuit un peu au message de tolérance que le film souhaite par ailleurs, de toute évidence, véhiculer.
Les gigantesques maisons archi-cossues dans des parcs, les voitures flamboyantes, les cours de tennis, etc. donnent une touche américaine à ce film qui se veut à la fois intime et tape-à-l'œil.
Almodovar est parvenu mieux qu'Ozon n'a su le faire dans ce film, à concilier les deux.
S'il n'a pas été entièrement à la hauteur de mes attentes, Une nouvelle amie n'en demeure pas moins un film tout à fait digne d'être vu. ( )