

Loading... Serpent Power [Import]by Serpent Power
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> UN OUBLIÉ DE 67. — Au milieu des années 60, le new-yorkais David Meltzer est considéré comme un éminent poète et écrivain de la Beat Generation. Débarqué à Frisco en 1957, il est un des plus virulents porte-parole de la scène littéraire sanfranciscaine et de l'Area Bay musicale, son intérêt pour la musique, et pour le jazz notamment qui a eu une incidence certaine sur son écriture, étant très marqué aussi. C'est pourquoi avec Tina, sa belette, il fonde en 1966 un des premiers groupes de la scène psychédélique de la baie : The Serpent Power, auteur d'un seul LP, l'année de toutes les années du rock : 1967. Et bien, figurez-vous que ce disque éponyme n'est pas dégueu du tout. Je dirais même plus, il est un très bon disque l'échiquier folk rock psyché du moment. Réuni autour du spécialiste de Jack Kerouac, l'écrivain beat et également batteur, Clark Coolidge, du guitariste Denny Ellis, du claviériste John Payne, du banjoïste inspiré Jean-Paul Pickens , du bassiste David Stenson et du couple Meltzer, The Serpent Power tape dans l'aeil d'Ed Denson, l'avisé manager de Country Joe And The Fish, un habitué de la scène en question, qui, sentant l'affaire suffisamment crédible, n'attend pas son dû pour la recommander aux pontes de chez Vanguard Records. Bien lui en prend, car l'unique aeuvre qui lui est affectée est particulièrement étonnante et aboutie. Elle contient même un morceau anthologique et ambitieux, qui n'est pas sans rappeler The End des Doors, et qui, à lui seul, doit inciter à lâcher quelques euros dans l'affaire pour en faire l'acquisition : Endless Tunnel, une pièce raga-rock sublime de 13 minutes, magnifiée par le banjo électrifié et créatif de Pickens. Pas étonnant, dès lors, que certaines presses musicales du moment en aient fait un disque essentiel de l'année 67, d'autant plus que celui-ci ne se limite pas qu'à ce titre fantastique. Neuf autres chansons, véritables traductions musicales de la poésie de Meltzer, agrémentent ce disque connu initialement de la seule scène de Frisco. Flying Away, portée par la voix éclatante de Tina Meltzer, Don't You Listen To her, le doux et psyché Gently Gently (belle guitare) ainsi qu'Open House tirent l'album vers le haut (re-belle guitare). Plus country-rock, Sky Baby, le blues Nobody Blues, le pop Up And Down contribuent à doter d'une belle variété cet opus très surprenant, qui suscite l'envie de l'écouter jusqu'à son terme et devenu, depuis quelques temps l'objet de toutes les curiosités (PLO54)
--jean-claude, le 24 avril 2012, (Sur Amazon.fr) (