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Loading... Spooky Two (1969) [Import] (edition 2017)by Spooky Tooth (Artiste)
Work InformationSpooky Two by Spooky Tooth
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> LE COURONNEMENT DE SPOOKY TOOTH. — Si vous avez déjà entendu parler de Spooky Tooth (Wright, Harrison, Grosvenor, Ridley et Kellie), mais que vous ne sachiez pas grand-chose de son aeuvre, c'est ici et maintenant qu'il convient de se poser : Spooky Two de mars 1969. Mis sous l'éteignoir, en « direct live », par l'attention du moment essentiellement reportée sur le premier album du dirigeable qui, sorti deux mois avant, planait déjà sur le genre hard rock, ce deuxième LP des gars de Carlisle (nord de l'Angleterre), passés par les V.I.P's de Keith Emerson et renforcé par Gary Wright, est indiscutablement leur meilleur. Pour avoir eu, en son temps, un premier contact avec cette formation, via le très spécial et controversé Ceremony (1970), réalisé avec le compositeur de musique électroacoustique français Pierre Henry, pour des raisons plus commerciales qu'artistiques (l'idée de départ était de faire un album thématique), je n'ai jamais accordé à Spooky Tooth le moindre intérêt, ni même la plus petite des places parmi mes faveurs discographiques du moment. Ce n'est que plus tard que j'ai revisité son catalogue et, mea culpa, si je considère toujours que le groupe s'est fourvoyé en faisant le dispensable Ceremony, j'ai aujourd'hui une autre opinion de cette excellente formation de blues-rock/hard-rock britannique. En tout cas, l'excellence sur Spooky Two ne se discute même pas. Pourtant, tout ne démarre pas sous les meilleurs auspices et son attaque par une batterie un peu simpliste et longuette, a failli me faire renoncer définitivement (Waiting For The Wind). Heureusement, tout rentre très rapidement dans l'ordre, grâce, dans un premier temps, à l'originalité d'un orgue génial qui distribue du riff au lieu de s'accaparer le devant de la scène, puis au fil du disque, grâce à un guitariste qui distille de magnifiques notes et arpèges. Le plaisir va donc crescendo, c'est ce que j'attends toujours d'une écoute dans les règles de l'art. Les belles pistes s'enchaînent, la passion s'avive, la palme de l'excellence revenant à l'exceptionnel bluesy Evil Woman et à Lost In My Dream. Les six autres pistes contribuent, à des degrés différents, au haut niveau de Spooky Two, leur indéniable couronnement. Du grand blues, de la fine acoustique, du hard comme on l'aime à cette époque, des harmonies de gospel sorties de chaeurs monumentaux, un étincelant Mike Harrison au chant, un Gary Wright à la plume aussi inspirée que ses claviers, un guitariste parmi les plus inventifs de sa génération (Luther Grosvenor), Spooky Two est l'opus préféré des fans et cela n'a rien de surprenant. Personnellement, je signe des deux mains, c'est bien là qu'il faut se poser... et dire que j'ai failli rater ce train ! (PLO54)
--jean-claude, le 4 mai 2012, (Sur Amazon.fr) (