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Aristote au mont Saint-Michel : Les racines grecques de l'Europe chrétienne

by Sylvain Gouguenheim

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Revenant sur l'idée reçue selon laquelle l'Occident n'aurait découvert le savoir grec au Moyen Age qu'au travers des traductions arabes, ce livre montre que l'Europe a toujours maintenu ses contacts avec le monde grec. Le Mont-Saint-Michel constituerait en effet le centre d'un actif travail de traduction, notamment d'Aristote, dès le XIIe siècle. UAB… (more)
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Il me tardait de lire ce livre qui avait fait parler de lui sur un ton polémique, sans doute à la grande surprise de l'auteur. Il me tardait mais en me disant que c'était sans doute un de ces livres universitaires touffus, bourrés de notes de bas de page illisibles et truffés jusqu'à la glotte de références bibliographiques. Je n'ai pas été déçu sur les références bibliographiques (Pas moins de 16 pages), ni sur les notes qui ont l'avantage d'être refoulées en fin de volume et donc de libérer l'espace de lecture (46 pages de notes tout de même). Surtout, j'ai été surpris de la très grande lisibilité du texte. Sylvain Gougenheim s'exprime clairement sur une thématique qui peut vite devenir absconse.

J'ai particulièrement apprécié ce livre. En premier lieu parce qu'il parle de livres et du savoir contenu dans ces livres. Il parle de cette volonté farouche de transmettre le savoir, d'aller le chercher, de l'insérer dans une culture donnée, de le conserver, le commenter et l'améliorer. En parlant de livres transmis, l'auteur parle bien entendu de la manière dont se construisent les civilisations. En second lieu, j'ai apprécié que l'auteur parle de ce savoir européen issu du monde grec, transmis par les byzantins, puis les arabes chrétiens qui ont traduit en syriaque puis en arabe un certain nombre de livres. Sylvain Gougenheim fait part des différents circuits de diffusion du savoir, d'abord par la grande diaspora grecque, puis par ces hommes d'Occident qui sont allés chercher le savoir là où il était disponible, puis par ces chrétiens d'orient auxquels nous devons beaucoup.

La polémique, sur fond d'idéologie contemporaine dominante, tenait sans doute au fait que l'auteur faisait une distinction nette entre les arabes et les musulmans. En effet, il apparaît dans ses propos que l'islam n'a récupéré une partie du savoir antique que pour le passer à travers ses propres filtres et éliminer tout ce qui pouvait contredire le Coran. Les systèmes de pensée entre le monde chrétien et le monde islamique étaient si antagonistes qu'il lui semble très difficile d'imaginer une transmission par ce biais. Or, la théorie dominante de transmission par l'Orient mêle habilement transmission arabe et transmission islamique, ce qui n'est pas la même chose. Et l'auteur de citer dans le chapitre 2 et en annexe 2 de ce livre les grands auteurs arabes chrétiens du VIIIè au XIème siècle : Hunayn ibn Ishaq, Théodore Abu Qurra, Yuhanna ibn Masawayd (Jean Mesué), Théophile d'Edesse, Yahya ibn al-batriq,etc.

Une des pièces les plus fascinante de ce livre est l'annexe 1 qui démontre pourquoi, dans le monde contemporain, il y a cette obnubilation béate pour le monde oriental. L'auteur indique que cela remonte à Sigrid Hunke, orientaliste allemande et nazie convaincue, laquelle a publié après la guerre un livre intitulé "Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident : Notre héritage arabe" dans lequel cette intellectuelle, par haine du christianisme, voue une admiration sans borne à l'islam, redevable de toutes les découvertes et de toutes les subtilités. Les conclusions de l'auteur sont sans appel sur cet ouvrage. On ne lui pardonnera cela pas plus que le fait de battre en brèche l'orientalophilie déraisonnée actuelle.

Un livre à contre-courant et très aisé de lecture.
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Pour que l'information soit complète, j'indique ici les grandes lignes de la table des matières de ce livre :

Avant-propos sur le "Dark ages"

Introduction : histoire d'une transmission >> Lumières de l'Islam, âges sombres de la Chrétienté ? / Une vision réductrice / Les racines grecques de l'Europe

Chapitre I : Permanences éparses et quête du savoir antique : la filière grecque
Chapitre II : Survie et diffusion du savoir grec autour de la Méditerranée : Byzance
Chapitre III : Les moines pionniers du Mont Saint-Michel : l'œuvre de Jacques de Venise
Chapitre IV- Islam et savoir grec
Chapitre V- Problèmes de civilisation
Conclusion : le soleil d'Apollon illumine l'Occident

Annexe 1 : L'amie d'Himmler et le "soleil d'Allah"
Annexe 2 : Les savants arabes chrétiens du VIIIème au XIème siècle
Annexe 3 : Le corpus latin d'Aristote ( )
1 vote Veilleur_de_nuit | Jan 25, 2011 |
Een boek over middeleeuwse vertalingen van Griekse denkers dat leidt tot hevige polemieken in de grote Franse dagbladen lijkt geen evidente zaak. Maar Sylvain Gouguenheim krijgt het voor elkaar in het 200 bladzijden en een hoop noten tellende ‘Aristote au mont Saint-Michel’. Kort samengevat verdedigt hij de volgende stellingen:

-Europa heeft, in tegenstelling tot wat soms wordt beweerd, de hernieuwde kennismaking met de oude Grieken niet te danken aan de Moslimwereld. De belangstelling voor de antieke wereld bleef altijd bestaan en een diaspora van Grieks sprekende monniken uit gebieden veroverd door de Arabieren en uit Byzantium, evenals het blijvende contact met de ‘Griekse’ steden en kloosters op Sicilië en in Zuid-Italië, hielden het vuur brandend zelfs in de donkerste middeleeuwen. De grote golf van vertalingen van Aristoteles, beginnend vanaf de tiende eeuw, maar pas goed op gang komend in de twaalfde, was in hoofdzaak op basis van de Griekse tekst en niet op dat van een Arabisch intermediair. Een belangrijk deel daarvan werd verricht door de monniken op de Mont St. Michel (Jacobus van Venetië krijgt een eervolle vermelding), wier vertalingen werden gebruikt door onder meer Thomas van Aquino.

-De Moslimswereld heeft haar kennismaking met diezelfde oude Grieken (en wederom met name Aristoteles) te danken aan de zogenaamde Oudsyrische Christenen (Nestorianen, Melkieten, Monofysieten), zeg maar de Christenen in het Midden-Oosten die na de veroveringen van de zevende en achtste eeuw onder Arabisch gezag waren gekomen. Zij vertaalden Aristoteles en andere Griekse schrijvers eerst in het Aramees en daarna in het Arabisch. Ook verrijkten zij het Arabisch met een wetenschappelijk vocabulair (‘falsafa’ voor ‘philosophia’ bijvoorbeeld). Geen van de grote islamitische geleerden (Al-Ghazali, Avicenna, Averroes ) sprak of las zelf Grieks.

-De invloed van het Griekse denken op de moslimwereld was oppervlakkig en beperkt tot geneeskunde, logica en meetkunde. De Metafysica van Aristoteles, de Ethica Nicomachea en de Politica werden nooit vertaald en niet bestudeerd en voor de Griekse literatuur (Homerus, de tragedieschrijvers) was er al helemaal geen belangstelling. Alles wat niet de lakmoesproef van conformiteit aan de Koran doorstond (en dat was heel wat), werd genegeerd. In christelijk Europa daarentegen was diezelfde invloed diepgaand en leidde tot de hoge vlucht van de scholastische filosofie en het begin van de moderne wetenschap.

Dat een zwaar geannoteerd boek over middeleeuwse ideeëngeschiedenis zoveel mensen de gordijnen in krijgt, zegt vooral iets over onze overspannen tijd. Of de schrijver een politieke agenda heeft, betwijfel ik. Hoewel duidelijk is waar zijn sympathieën liggen, vervalt hij nooit in een ‘wij zijn beter’ toon. Maar hij veegt fundamentele verschillen tussen de beide culturen, zoals die naar voren komen in de omgang met het antieke ideeëngoed, ook niet onder de politiek correcte mat. Dat levert een interessant boek op, dat inderdaad uitnodigt tot discussie. ( )
1 vote BartGr. | Sep 28, 2008 |
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Publisher's editors
Blurbers
Original language
Canonical DDC/MDS
Canonical LCC

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Revenant sur l'idée reçue selon laquelle l'Occident n'aurait découvert le savoir grec au Moyen Age qu'au travers des traductions arabes, ce livre montre que l'Europe a toujours maintenu ses contacts avec le monde grec. Le Mont-Saint-Michel constituerait en effet le centre d'un actif travail de traduction, notamment d'Aristote, dès le XIIe siècle. UAB

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