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On la dit laide, rev©®che, frigide, avare, aigrie, ennuyeuse et ennuy©♭e. On l'imagine avec ses chats, ses pelotes de laine et sa solitude. Parce qu'elle n'a pas eu la chance de trouver un mari ou de faire des enfants, la vieille fille repr©♭sente un ©♭chec. Elle est celle qui n'a pas jou©♭ ou qui a perdu au jeu de l'amour. Elle est ce que l'on ne souhaite pas aux jeunes filles de devenir, une image ©♭pouvantail. Pourtant, la vieille fille a-t-elle vraiment un destin aussi peu enviable ? Lui a-t-on d'ailleurs demand©♭ son avis ? Et si la vieille fille ne racontait finalement pas tant sa propre condition qu'elle ne tendait un miroir © celles qui ont eu la chance de ne pas conna©ʼtre ce sort honteux ? Si elle ©♭tait plut©þt celle qui ©♭chappe aux carcans, © la surveillance, aux loyaut©♭s et aux alliances impossibles © d©♭faire, © l'espace et au temps constamment partag©♭s ? Journaliste, Marie Kock est aussi ce qu'on appelle une " vieille fille ". M©®lant r©♭cit personnel, pop culture et ©♭tudes sociologiques, Vieille fille formule une hypoth©·se : qu'il est possible d'inventer d'autres mani©·res de vivre, pour soi et avec les autres, de trouver l'amour ailleurs, autrement. D'avoir, simplement, envie d'autre chose.