Come il pendolo perfetto oscilla attorno alla sua posizione d’equilibrio, così il mondo retto dalle leggi della dinamica si riduce a immutabile affermazione della propria identità. L’universo termodinamico invece è l’universo della degradazione. Al determinismo delle traiettorie sostituisce il determinismo non meno inesorabile, racchiuso nel secondo principio, dei processi che livellano le differenze di pressione, di temperatura, di concentrazione chimica e conducono in maniera irreversibile un sistema allo stato di massima entropia: la morte termica. Ma il secondo principio non è solo fonte di pessimismo e d’angoscia. In effetti è sorprendente constatare come nell’epoca in cui la fisica annuncia l’evoluzione irreversibile là dove sembrava regnare l’eternità, le scienze e la cultura riscoprano ovunque la potenza creatrice del tempo. È l’epoca in cui tutti i tratti della cultura umana – le lingue, le religioni, le tecniche, le istituzioni politiche, i giudizi etici ed estetici – vengono visti come prodotti di storia, e in cui la storia umana si legge come la scoperta dei mezzi razionali per dominare il mondo. È l’epoca in cui la geologia e la paleontologia insegnano che la Terra, e tutto ciò che appariva come il quadro fisso della nostra esistenza – gli oceani, le montagne, le specie viventi – sono il frutto di una lunga storia caratterizzata da distruzioni e creazioni.
(piopas)
« Entre le Temps et l'Éternité » nous fait découvrir la dimension du devenir.
—3e millénaire, (10), Hiver 1988
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Prigogine-Entre-le-temps-et-leternite/2709
> BAnQ (Interface : la revue de l'ACFAS, janvier 1994) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3174439
> BAnQ (Moisan S., Le devoir, 4 octobre 1993, B-1) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2765822
> BAnQ (Ouellet D., Québec science, 1994, Mai, pp. 42-44) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2874179
> ENTRE LE TEMPS ET L'ÉTERNITÉ, de Ilya Prigogine. — La physique découvre aujourd’hui une nouvelle cohérence. Peut-être n’y a-t-il pas de meilleur symbole de cette cohérence que le fait qu’elle retrouve, aux racines mêmes de l’Univers qu’elle a pu, de manière inattendue, prendre pour objet, la différence intrinsèque entre le passé et l’avenir, sans laquelle nous ne pouvons ni penser, ni parler, ni agir. Éditions Fayard. (Michel FOURNIER)
—Nouvelles Clés, (3), Nov./Déc. 1988, (p. 57)
> ENTRE LE TEMPS ET L'ÉTERNITÉ, par Ilya Prigogine et Isabelle Stengers. — Quelle est la différence entre un peintre abstrait et un physicien théorique ? C’est la question que posa un jour le célèbre physicien Heisenberg devant les auteurs. Sa réponse : « Le peintre cherchera à être aussi original que possible alors que le physicien, lui, tentera de rester aussi fidèle que possible à sa tradition théorique ». Les auteurs ont choisi l’attitude du peintre en ce qui concerne la notion du temps. Ils proposent même une modification fondamentale de la physique, qui consiste à ne plus nier l’irréversibilité du temps. Selon la position classique, le temps ne va que dans une seule direction. Prigogine et Stengers explorent une idée différente, celle où passé et futur n’ont pas de réalité objective. Le thème est fascinant mais son développement pas toujours facile à suivre. Les mordus se délecteront, et la patience des autres risque d’être récompensée. Ed. Champs, Flammarion, 1992, 224 pages, 14.95$. (Danielle OUELLEL)
—Québec science, 1993, Septembre, p. 58