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Birgit Weyhe

Author of Madgermanes

8 Works 60 Members 2 Reviews

About the Author

Includes the names: Brigit Weyhe, Birgit Weyhe

Works by Birgit Weyhe

Madgermanes (2016) 21 copies
Rude Girl (2022) 12 copies
Im Himmel ist Jahrmarkt (2013) 7 copies
Ich Weiss (2017) 2 copies
Lebenslinien (2020) 2 copies

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Gender
female
Nationality
Germany

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Reviews

Ganz gut. Eine dokumentierte Reflexion über Benachteiligung von Frauen, Anecken durch Anderssein.
 
Flagged
b.eng | Aug 16, 2023 |
Dans Im Himmel ist Jahrmarkt, Birgit Weyhe reconstitue l’histoire de ses grand-parents à l’aide de photos, de lettres, de souvenirs. Elle réalise ce travail pour plusieurs raisons. Elle a hérité des albums photos de son père et de sa grand-père que personne ne voulait. Elle s’est en outre rendue compte qu’elle ne savais pas identifier les gens sur les photos (il y avait les noms mais elle ne sait pas qui cela désigne). Ensuite, elle a du aider son fils à rédiger son arbre généalogique et que sa prof lui a plus ou moins dit que c’était un travail bâclé parce qu’il manquait plein de dates et que c’était fouilli.

Birgit Weyhe parle de sa grand-mère paternelle, Marianne (1908-1979), en premier. C’est une femme que l’on prend tout de suite en sympathie. Très jeune, elle s’émancipera de sa famille, des codes et convenances pour ouvrir une boutique de chapeau, élever seule son fils qu’elle a eu avec quelqu’un du marché noir, garder son employée juive alors que tout le monde l’aurait renvoyée, réussir à relever son magasin après la guerre. En gros, une femme forte qui ferait une excellente héroïne de roman.

Puis, on passe à l’autre grand-mère, Herta (1913-2005), qui m’est apparue beaucoup moins sympathique. Elle était la fille d’un riche fabriquant. Quand son père lui a dit que c’était la famille (et l’argent) ou l’homme qu’elle fréquentait, elle a choisit la famille après avoir fait un essai avec l’amoureux (qui vivait dans un trop petit appartement). Elle a été malheureuse toute sa vie puisqu’elle a toujours suivi les desiderata de son père. « Marie-toi avec lui ! Il a plein d’argent, il est bien plus vieux mais bon … » C’était une femme de tête, une femme forte mais qui n’osait pas briser les convenances comme Marianne. Pour montrer un exemple de sa force, on peut citer le fait qu’en 1945, réfugiée en Hongrie, elle veut rejoindre son père à Berlin, prend sa voiture seule sans savoir précisément où est le front. C’est là où elle rencontrera son deuxième mari (père de la mère de Birgit) qu’elle tyrannisera beaucoup car lui était trop gentil.

C’est la deuxième partie de la BD : la vie des deux grand-pères. Ils ne sont clairement pas à la hauteur même si le mari d’Herta est très sympathique.

J’ai beaucoup aimé l’histoire que raconte cette bande dessinée car elle ne semble pas trop romancée. Elle est marquée par l’admiration de l’auteur pour les personnages-parents qu’elle a découvert. Comme le dit la quatrième de couverture, on découvre un bout de l’histoire allemande du 20ième siècle sans s’appesantir pour autant sur la Seconde Guerre mondiale (même si le changement de point de vue m’a fait très bizarre quand Herta a voulu rejoindre Berlin ; j’ai pensé qu’elle voulait fuir l’Allemagne pour aller à l’Est ou aller en France pour aller en territoire contrôlé par les Alliés puis après je me suis rappelée qu’elle était allemande et qu’elle n’avait aucun intérêt à se mettre dans cette situation).

Je ne suis pas fan des dessins par contre. Pour quelqu’un qui apprend comme moi, ils sont très bien car l’image correspond au texte (et cela permet de bien deviner le sens de la phrase même si un mot échappe). Si le texte avait été en français, je n’aurais pas pris cette BD car le dessin manque de recherche au niveau de l’expression des visages (je suis incapable de faire pareil). La BD parle principalement de personnes et donc les cases sont majoritairement occupées par des visages. Les pleurs sont marquées par des grands traits qui descendent, l’étonnement par des yeux tout ronds … C’est un petit peu simple je trouve. À mon avis, cela vient du fait que l’auteur a voulu respecter l’aspect de ses ancêtres et qu’il est un peu dur de retrouver les expressions de visage sur des photos, statiques par définition. Je pense que la qualité de son dessin est à juger sur d’autres types d’histoires.

Pour conclure, c’est une agréable découverte et je suis contente d’avoir pris ce livre à la bibliothèque !
… (more)
 
Flagged
CecileB | Feb 17, 2014 |

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